21. mai 2021
Au cours de ces dernières années, nous avons assisté à un changement spectaculaire dans le secteur automobile. S'il est vrai que les consommateurs optent pour l'achat de véhicules électriques (VE) plus durables, d'autres acteurs contribuent également à cette révolution.
Premièrement, la Commission européenne a formulé des directives claires en faveur d'une économie visant un objectif de zéro émission pour le transport d'ici 2050.
Deuxièmement, de nouvelles organisations sont constituées pour promouvoir les avantages du changement. C'est le cas, par exemple, de la Plateforme pour l'électromobilité qui a pour but de transporter les personnes et les marchandises en utilisant une électricité durable. La Plateforme pour l'électromobilité estime qu'un million de nouveaux emplois seront créés d'ici 2030 dans le secteur de l'électromobilité et, ce qui est peut-être plus important, que le montant des économies réalisées sur les dépenses en pétrole en Europe s'élèvera à 1 milliard d'euros.
Enfin, les recherches indiquent une croissance significative du marché des VE au cours des prochaines années. Selon MarketsandMarkets, près de 27 millions de VE seront vendus dans le monde d'ici 2030. Ce chiffre est à comparer aux moins de 9 millions de VE vendus jusqu'à la fin de l'année 2020.
Y a-t-il encore des freins à cette évolution ?
Malgré ces signes positifs, certains problèmes freinent encore la croissance. Ils sont principalement liés aux émissions de CO2 provoquées par la fabrication des VE et à leur tarification. Pour des raisons très diverses, le coût actuel des VE est plus élevé que celui des voitures thermiques de sorte que de nombreux acheteurs préfèrent encore opter pour des solutions alternatives. En règle générale, si vous parcourez moins de 15 000 km par an, il est plus économique d'acheter une voiture non électrique. De plus, les émissions de CO2 générées par la fabrication d'un VE (batterie incluse) sont plus élevées que pour une voiture thermique.
D'autres facteurs sont susceptibles de dissuader les consommateurs d'investir dans un VE, comme le manque d'infrastructures de recharge, les inquiétudes concernant les matériaux utilisés dans les batteries et l'autonomie des voitures. Néanmoins, une fois que les économies d'échelle auront été atteintes, le prix et les émissions de CO2 diminueront et l'électromobilité deviendra omniprésente.
Recharge intelligente avec KNX
Considérant l'intégration de la recharge des VE comme un élément important de la gestion de l'énergie dans les maisons et les bâtiments, KNX Association a donc étendu la technologie KNX à un nouveau domaine d'application, afin d'intégrer les bornes de recharge dans un système KNX de gestion de l'énergie. Il existe déjà des appareils KNX lancés par des membres KNX, qui permettent à toute une série de marques de bornes de recharge d'être connectées à KNX, notamment les bornes ABB, ABL, ebee, KEBA, Mennekes et Stöhr. Nous verrons bientôt apparaître de nouveaux appareils KNX disposant de capacités de recharge, ainsi que de nouvelles marques auxquelles se connecter.
Les nouveaux appareils destinés à cette intégration comprennent diverses fonctions utiles :
Conclusion
Le marché des VE est en pleine croissance et la demande de recharge de véhicules au travail ou à la maison ne fera qu'augmenter au fur et à mesure du développement du marché. KNX fournit le mécanisme idéal pour y parvenir de manière intelligente et en toute sécurité, en intégrant la recharge des VE dans un système de gestion de l'énergie qui couvre déjà tous les aspects de la consommation et de la production d'énergie au sein d'une maison ou d'un bâtiment.
Casto Cañavate est directeur commercial de KNX Association.